Depuis octobre 2016, environ 170 personnes fréquentent la salle de shoot parisienne pour s’injecter leur drogue dans des conditions sanitaires maîtrisées. « Depuis le 17 octobre, il y a eu à peu près 7 000 injections », détaille le docteur Élisabeth Avril, directrice de l’association Gaïa, qui gère cet espace de consommation de drogue à moindre risque. »Comme ce sont des gens qui sont essentiellement sans domicile ou en domicile précaire, ça veut dire qu’il y a une grande partie de ces injections qui avant se faisaient dans la rue », poursuit-elle.
Un quartier apaisé ?
Une vingtaine de professionnels accompagnent les usagers. « Il y a un accueil, c’est bien fait. Ils tutoient tout le monde, ils connaissent bien les prénoms des gens », affirme un consommateur. « Ils ne nous parlent pas comme des merdes. On ne se sent pas des toxicomanes en fait », constate une femme.
Cliquez sur « Consulter en ligne pour voir le reportage vidéo »