Elle est largement moins nocive. « La cigarette tue un fumeur régulier sur deux, alors que la cigarette électronique, expérimentée depuis plus de dix ans par plusieurs millions d’utilisateurs dans le monde, n’a pour l’instant tué personne. » (95% moins nocive selon le rapport du Public Health England)
Elle est beaucoup moins addictive. « On remarque que la majorité de ceux qui sont passés à la vape dans l’objectif d’arrêter de fumer, finissent par cesser aussi de vapoter dans les six mois. Certains continuent, mais avec des liquides très faiblement dosés en nicotine. Enfin, 10 à 15 % restent dépendants de cette nicotine non fumée, ce qui est préférable au tabagisme. »
Bien vapoter en 5 étapes
Pour bien choisir son matériel, mieux vaut éviter un premier achat sur Internet. En boutique spécialisée, on pourra bénéficier d’un vrai conseil et poser toutes les questions nécessaires pour comprendre tous les détails.
1 – Quel modèle ? « Quand on débute, mieux vaut opter pour un modèle simple et apprendre sur place comment s’en servir. » Comptez entre 50 et 70 € le dispositif.
2 – Quel e-liquide ? « Un liquide, c’est comme une paire de chaussures : s’il ne plaît pas, on ne s’en servira pas ! » Autrement dit, pour trouver celui qui nous convient, il faut toujours en essayer plusieurs. « La bouffée doit reproduire, dans les cinq premières secondes, le plaisir ressenti avec la fumée de la cigarette. »
L’idéal est de commencer par un dosage faible en nicotine, entre 6 et 8 mg/ml, en tirant par petites bouffées. Si c’est fade, signe que la concentration est insuffisante, on essaie un dosage supérieur. Si on tousse, c’est qu’il est trop fort. Et on tâtonne ainsi jusqu’à atteindre cette sensation de plaisir. Et ce plaisir sera plus grand encore si on trouve aussi le ou les arômes qui nous plaisent, d’où l’importance d’en expérimenter plusieurs. Comptez entre 5 et 6 € le flacon de 10 ml.
3 – Apprendre à vapoter. Il faut inspirer moins vite et plus régulièrement qu’avec une cigarette pour éviter les « shoots » excessifs de nicotine dans le cerveau, qui entretiennent la dépendance. « Mieux vaut tirer quelques bouffées régulièrement tout au long de la journée, sans attendre de se sentir en manque, de façon à maintenir un niveau stable de nicotine, conseille notre expert. Au début, cela peut être toutes les cinq minutes s’il le faut, puis on espace progressivement les prises. C’est le corps qui dicte les besoins : si on a envie de nicotine, on vapote ; sinon, on ne vapote pas. »
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