Le gouvernement a lancé, mardi 15 février, une campagne de sensibilisation contre le GHB, surnommé la « drogue du violeur », à travers des affiches et des dépliants diffusés dans les boîtes de nuit à destination des professionnels et des victimes.
« Drogué(e) malgré toi », dit l’une de ces affiches, lettres blanches sur fond orange, qui seront distribuées dans les discothèques et bars de nuit partenaires de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (Umih). Les boîtes de nuit doivent rouvrir le 16 février, après deux mois de fermeture.
Les posters mentionnent la possibilité d’échanges « individualisés » et anonymisés « avec un gendarme ou un policier spécialement formé ». Un QR code permet en effet, une fois scanné, d’accéder à un tchat en ligne gratuit et ouvert 24 h/24 et 7 j/7. « Peu importe l’heure, le tchat gratuit peut être activé jour et nuit, sans décliner son identité », précise Marlène Schiappa, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, dans Le Parisien (article réservé aux abonnés).