Plusieurs sujets ont été consacrés aux jeux de hasard et d’argent (JAH) suite à la parution des chiffres d’affaires générés par les tickets à gratter.
Les professionnels des addictions et les plateformes d’aide comme SOS joueurs, restent des acteurs mobilisés pour accompagner les personnes se trouvant dans des usages problématiques.
Les Addictions sans substance, et en particulier aux jeux hasard et d’argent, ne sont désormais plus considérées comme de simples difficultés passagères. La question du jeu pathologique est aujourd’hui considérée comme un enjeu de santé publique.
Des niveaux de prévalence élévés
En 2016, L’étude réalisée par l’ODJ et l’INPES portant sur les pratiques de jeu de hasard et d’argent, a mis en exergue la prévalence du jeu problématique en population générale. Si pour une majorité de personnes, la pratique de JAH reste occasionnelle, il est à noté que 2,2 % de joueurs sont considérés à risque modérés, soit environ 1 million de personnes et que 0,5 % de joueurs sont considérés comme excessifs soit 200 000 personnes.
Également, la question du jeu des mineurs, au cœur du débat public actuel, a fait l’objet de cette étude, montrant que 11% d’entre eux étaient considérés comme ayant une pratique à risque (joueurs problématiques et excessif).