L’enquête ESCAPAD 2017, réalisée par l’OFDT auprès des jeunes français de 17 ans, nous apprend que en 2017, parmi les usagers dans le mois, la proportion de jeunes de 17 ans ayant consommé lors de leur dernière occasion de consommation soit du vin, soit du champagne, soit les deux, s’élève à 35,9%. Donc, plus d’un mineur français de 17 ans sur trois qui s’alcoolise le fait avec du vin (champagne inclu). (Source : OFDT).
Ces données contredisent la déclaration d’Emmanuel Macron qui cevait être mal informé puisqu’il affirmait : « Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin » .
Les codes véhiculés par des initiatives commerciales telle que la campagne Génération Y / laboratoire d’idées etc. sont susceptibles d’avoir une influence non seulement sur les jeunes adultes mais aussi sur les mineurs. Un exemple avec une vidéo instructive sur les stratégies marketing des alcooliers aurpès des jeunes :
https://www.youtube.com/watch?v=Ag2VXlrZssk&t=7s
La loi Evin étant ce qu’elle est aujourd’hui, il est possible que la plupart des actions de communication quinous choquent soit légales. Mais indépendamment de la législation, ne devrions-nous pas nous interroger sur le sens de l’éthique et la déontologie de ces pratiques ? Les études ont largement démontré l’impact de l’exposition des mineurs aux marketing de l’alcool. Puisque les codes d’auto-régulation des entreprises ne suffisent pas, et nous le constatons chaque jour, pourquoi l’Etat ne réglemente-t-il pas davantage ce marketing, dans un souci de prévention et promotion de la santé des plus jeunes ?
Elements rasemblés par Guylaine Benech
