Alcoolisme : la stimulation cérébrale peut-elle aider ?
En ce moment à Tours, une dizaine de volontaires plus ou moins dépendants à l’alcool, testent une nouvelle technique pour essayer de réduire leur consommation : la stimulation transcrânienne à courant continu. Le principe est simple, des électrodes posées au niveau du cortex préfrontal envoient un courant continu de 1 à 2 micro-ampères. La séance dure 13 minutes et est répétée deux fois par semaine, explique France Bleu. Ce processus, indolore, a déjà fait ses preuves en psychiatrie.
La thérapie la plus efficace c'est le groupe d'entraide
Quand on envisage un sevrage, le mieux est de prendre contact avec un centre d'alcoologie, un "Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie" (CSAPA), ou avec une association d'entraide. En tout cas cesser d'essayer d'arrêter de boire tout seul dans son coin : les groupes d'entraide sont un pilier important pour soigner l'alcoolisme, ils permettent un accompagnement tout au long du sevrage et évite le sentiment de solitude au patient.
Qu'est ce que le Baclofène
Le baclofène, ou Lioresal ®, est un médicament qui fait beaucoup parler de lui. A la base prescrit pour le traitement des contractures musculaires involontaires d’origine cérébrale ou neurologique (comme la sclérose en plaques), le baclofène est un myorelaxant agoniste du récepteur GABA, qui permet une relaxation des muscles et l’inhibition de certains réflexes. En ce qui concerne l’alcoolo-dépendance, le GABA aurait un rôle important à jouer dans le « craving », le besoin irrépressible de consommer (1).
Baclofène : le Conseil d’Etat appelé à se prononcer
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a-t-elle fait preuve d’un excès de prudence en limitant en juillet 2017 la dose maximale de baclofène qu’un médecin peut prescrire dans le traitement de l’alcoolisme ? Saisi par une patiente qui estimait que cette décision avait de fait interrompu le recours à ce médicament, c’est la question qu’a examinée, mercredi 2 mai, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française.
Le sevrage diminue-t'il le craving et les affects négatifs
Le craving et la dysphorie (présence d’affects négatifs) sont sources de souffrance psychique et sont fréquents lors de la prise en charge d’un trouble de l’usage d’alcool (TUAL). Les patients imaginent le plus souvent que le sevrage et l’abstinence qui suit, au moins le temps de la prise en charge, intensifiera ce craving et cette dysphorie, malgré des données empiriques limitées et peu concluantes pour étayer cette croyance. Cette étude prolonge et reproduit, dans de meilleures conditions méthodologiques, des travaux antérieurs qui ont révélé une diminution du craving associée à l’initiation d’une période d’abstinence d’alcool après un sevrage médicalisé.
Prise en charge de l’addiction à l’alcool : quel est l’avis des patients ?
La relation médecin – malade a évolué au fur et à mesure du temps en fonction des évolutions sociétales. Initialement basée sur un modèle paternaliste dans lequel le patient fait confiance et se conforme à ce que le corps médical/soignant peut lui apporter comme informations, elle est désormais basée sur un modèle autonomiste qui laisse plus de place à l’autonomie du patient et une prise de décision partagée entre le patient et le médecin. Si ce modèle de relation thérapeutique est désormais bien reconnu dans bon nombre de pathologies, nous ne savons pas encore si ce modèle est également applicable aux patients souffrant de troubles addictifs.
Espéral, fiche technique
La fiche technique pour connaître la posologie et les contre-indications liés à l'Esperal.
Guide d'utilisation du Naltrexone
Dans quel cas prescrire le Naltrexone ?
Quel est sa composition et ses contre-indications ?
Quels sont les effets indésirables ?
Acamprosate
Dans quel cas prescrire l'acamprosate ?
Quelles sont la posologie et les contre-indications ?
Quels sont les effets indésirables ?
Quelles mesures de prévention des consommations à risque d’alcool chez les jeunes adultes non scolarisés : une étude randomisée
L’émergence de l’âge adulte (période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte à proprement parlé, entre 17 et 25 ans environ) est une période de vulnérabilité accrue au développement de consommations problématiques d’alcool. De nombreuses recherches ont porté sur la réduction des risques liés à l’alcool chez les étudiants de cette tranche d’âge. Mais peu se sont attachées aux jeunes adultes n’étant plus scolarisés. Pourtant, mieux connaître et mieux informer cette sous-population de jeunes adultes « émergents » non étudiants est essentiel, car ce groupe est à risque de subir des méfaits liés à l’alcool et pour le moment moins exposé aux messages de prévention.