Confessions d’une héroïnomane (VICE)
La folie est une notion polysémique. En matière de drogue, elle désigne le fait de répéter les mêmes erreurs et d’en attendre des résultats différents. C’est la folie qui me force à en prendre contre ma volonté. Je suis incapable d’arrêter. Je suis monomaniaque, comme possédée par un esprit malin dont le seul but est d’obtenir et de consommer autant d’héroïne que possible.
Comment l’héroïne, drogue la plus meurtrière, a-t-elle séduit toutes les époques et milieux sociaux ?
Elle fascine autant qu’elle effraie, est indéfendable car étroitement reliée à la mort. Pourtant, depuis les années 70 jusqu’à nos jours, elle a été un fléau inarrêtable qui a rongé toutes les époques, tous les milieux sociaux et tous les âges. Comment l’héroïne a-t-elle séduit toutes les générations malgré son caractère destructeur ? Comment a-t-elle infiltré toutes les strates de la société ?
La vie secrète des héroïnomanes pleinement intégrés à la société
Si on évoque souvent le sort des héroïnomanes marginaux, on parle bien plus rarement de ceux qui sont pleinement intégrés à la société : des gens qui cachent souvent leur addiction à leur entourage, et donnent l’impression d’avoir un contrôle total sur leur vie.
Le marché de l’héroïne décrypté
Une équipe interdisciplinaire réalise une étude originale visant la compréhension du marché illégal des stupéfiants dans le canton de Vaud. Ce projet de trois ans porte d’abord sur le marché des opioïdes dont l’héroïne est la principale drogue illicite. Celle-ci est vendue avec un faible taux de pureté et à un prix nettement plus bas qu’il y a vingt ans. La quantité consommée dans le canton est limitée et peut être estimée à 145 ou 205 kg par an selon la méthode utilisée, ce qui correspond à un chiffre d’affaire d’environ 8 à 11 millions de francs suisse.
DROGUES / Ceux qui en vendent, ceux qui en meurent, ceux qui enquêtent
Alexandre Kauffmann, journaliste indépendant, a réalisé une immersion d’un peu plus d’un an dans l’unité spéciale de la brigade des stupéfiants, surnommée Surdoses, qui enquête sur les morts par overdose à Paris.
Il en a tiré le livre Surdose, publié aux Éditions Goutte d’Or, qui sort le 15 février 2018. Une plongée en apnée dans l’intimité des victimes, des enquêteurs et des dealers.
Décriminalisation des drogues: une «réussite» au Portugal (article canadien)
Alors que certains députés et des militants libéraux pressent le gouvernement Trudeau de suivre l’exemple du Portugal, où l’on a opté en 2001 d’imposer des sanctions administratives au lieu d’imposer des peines de prison aux personnes qui sont arrêtées en possession de faibles quantités de drogues illicites telles que la cocaïne, le premier ministre Costa a affirmé que les Nations unies ont déjà salué cette réforme qui met l’accent sur les services de désintoxication.
Le Fentanyl et ses dérivés continuent à remplacer l’héroïne dans l’univers des drogues
Le marché de la drogue est chaque jour un peu plus envahi par de nouvelles substances psychoactives qui représentent un danger majeur pour les usagers, et dont l’émergence récente n’a pas toujours permis une adaptation de leur statut légal. Parmi ces substances, on retrouve notamment des dérivés du fentanyl, tels que l’ocfentanil et le carfentanil, qui sont responsables de multiples cas d’intoxications, létales ou non.