Près de 11 % des entreprises ont été confrontées à des problèmes impliquant des usagers de cannabis, d’après la brochure des éditions Docis. En 2010, les statistiques de l’INPES montraient que la consommation de cannabis touchait quelques 7,9 % de la population active contre 6,5 % en 2000. Souvent qualifié de « drogue douce », le cannabis n’en reste pas moins une substance psychoactive dont les effets sur le travail peuvent être particulièrement importants : accidents de travail, absentéisme, conflits au travail… Et la jurisprudence en la matière ne laisse aucune place au doute ! La consommation de stupéfiants au travail constitue une faute grave du salarié et peut donc entraîner son licenciement.
Un dépistage encadré
A l’embauche, un test de dépistage peut être réalisé sur les postes dits « à risque », c’est-à-dire impliquant la sûreté et la sécurité des personnes. En dehors de ce cadre, l’employeur ne peut exiger de soumettre un salarié à un quelconque dépistage (test salivaire, prélèvement sanguin…). En revanche, s’il soupçonne un salarié de consommer du cannabis sur le lieu de travail, il a le devoir de l’orienter vers une visite médicale auprès du médecin de travail (le refus du salarié peut justifier son licenciement).
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