Un produit jugé « meilleur » que les autres
Pour les adolescents de 13 à 18 ans, le cannabis tient ses promesses, surtout lorsqu’ils le comparent aux drogues légales. Il procure du plaisir et ils jugent qu’il a bon goût, ce qui n’est pas le cas du tabac. L’adhésion au cannabis tient au produit lui-même mais aussi à la dimension sociale de s’initier ensemble à sa consommation, qui renforce les liens entre eux.
Il est vu comme une « drogue douce » en opposition aux « drogues normales » et on lui prête des vertus thérapeutiques. C’est la forme « herbe » du cannabis, jugée plus saine, qui est préférée à la résine, contenant trop de produits de coupage.
Les effets négatifs du cannabis minimisés
En consommant du cannabis et en particulier de l’herbe plutôt qu’un autre produit, les jeunes ont l’impression toute relative de préserver leur santé. L’idée que « tout le monde en prend » réduit la dangerosité du produit et atténue le caractère illégal de sa consommation. Quant au « bad trip », qu’ils connaissent, il est attribué de préférence aux « mélanges ».