Plusieurs études montrent une appétence majorée pour les produits sucrés chez les consommateurs de drogues car le sucre stimulerait certaines zones du cerveau de façon analogue à certaines substances psychoactives.
Ces apports sucrés fréquents alimentent les bactéries de la plaque dentaire qui produisent alors de l’acide qui déminéralise les dents et génère les caries. De plus, la faible quantité de salive produite chez les personnes souffrant d’addiction réduit son pouvoir tampon (c’est-à-dire sa capacité à maintenir le pH dans la bouche à une valeur presque constante) et ne permet ainsi plus de lutter efficacement contre la baisse de ce pH intra-buccal aggravant l’apparition de caries.
Enfin, dans le cas des opiacés (opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine etc.) les douleurs dentaires habituellement présentes lors du développement carieux sont masquées. Le besoin de consulter un chirurgien-dentiste à des stades de moindre gravité se fait moins ressentir et les caries continuent de se développer.