CANNABIS / Réduire les risques liés à l’usage

L’usage de cannabis n’est pas anodin ni dénué de risques et d’effets secondaires indésirables, ces molécules présentent cependant une grande sécurité d’emploi, notamment car elles n’entrainent pas de dépression respiratoire, à la différence des opiacés ou des benzodiazépines.

Cannabis

Conseils pratiques pour un usage plus sain et plus sûr

Le chanvre contient de nombreux principes actifs comme les cannabinoïdes, les terpènes ou les flavonoides qui agissent sur le système endocannabinoïde (récepteurs CB1 et CB2 répartis dans tous les tissus de l’organisme) mais aussi sur de nombreux autres systèmes.

Bien que les dommages liés au mésusage de « cannabis » soient nettement plus faibles que les dommages liés au mésusage d’alcool selon l’ensemble de la communauté scientifique internationale, ceux-ci existent bel et bien et ne peuvent être négligés.

L’usage de cannabis n’est pas anodin ni dénué de risques et d’effets secondaires indésirables, ces molécules présentent cependant une grande sécurité d’emploi, notamment car elles n’entrainent pas de dépression respiratoire, à la différence des opiacés ou des benzodiazépines.

Les risques sanitaires encourus sont classiquement liés à 3 facteurs :

  • le terrain (âge, antécédents psychiatriques, environnement social),
  • la nature du produit consommé (pureté et concentration en principes actifs)
  • le mode de consommation (cadre, fréquence et mode d’administration).

Maitriser sa consommation et déjouer l’addiction

  • Pour maximiser les bon effets, être abstinent le plus souvent
  • Choisir les moments adaptés pour déguster son chanvre
  • Consommer avec modération et se limiter à 3 prises ou à 1gr de fleurs/résine maximum dans une même journée.
  • Eviter de consommer seul en cas d’usage régulier
  • En cas d’usage quotidien, planifier régulièrement des périodes d’abstinence d’au moins une semaine et s’interroger sur son usage avant de consommer à nouveau. Pour évaluer le risque de dépendance, il est possible de répondre au questionnaire CAST
  • En cas de problèmes liés à l’usage, en parler à quelqu’un de confiance et à votre médecin
  • En cas d’usage quotidien intense ou depuis plusieurs années, particulièrement sous forme de cigarettes, parler de cette consommation avec un médecin ou un addictologue afin d’éventuellement mettre en place un suivi régulier avec ce dernier

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