Cannabis – Dossier Complications cannabis

Fumer enceinte pourrait influer sur la taille du bébé

Fumer pendant la grossesse a des effets négatifs bien documentés sur le poids de naissance chez les nourrissons et est lié à plusieurs problèmes de santé de l’enfance. Des chercheurs de l’Université de Buffalo Research Institute on Addictions ont découvert que l’usage prénatal de la marijuana peut également avoir des conséquences sur le poids des nourrissons et peut influencer les problèmes de comportement, en particulier lorsqu’ils sont associés à l’usage du tabac.

Consommation de cannabis et vomissements à répétitions

Un syndrome de plus en plus rapporté chez les consommateurs chroniques de cannabis commence à prendre des proportions épidémiques, rapportent des pharmacologues réunis au sein du réseau français d’addictovigilance. Le syndrome d’hyperémèse cannabique, caractérisé par des épisodes répétés de nausées et vomissements, fait l’objet d’une étude à paraître le 1er janvier 2018 dans la revue Drug and Alcool Dependance.

Le syndrome cannabinoïde, un tableau douloureux méconnu des medecins et des usagers

Le cannabis est la première substance illicite consommée en France selon l’observatoire français des drogues et toxicoma- nies et la France est le pays le plus gros consommateur d’Europe. Allen et al. ont décrit pour la  première fois  en 2004, le syndrome cannabinoïde dans une série de 9 cas en Australie [1]. À partir d’une série de 7 de patients vus au service des urgences et dans le service de pathologie digestive de l’hôpital d’in- struction des armées Laveran à Marseille Sos Addictions va décrire ce syndrome et sa prise en charge.

Le cannabis nuit-il à la fertilité ?

Des études ont montré que l’usage de cannabis modifie l’équilibre hormonal masculin et féminin nécessaire à la reproduction. Chez les hommes, cela entraîne une diminution de la production de sperme, de la mobilité des spermatozoïdes et de leur durée de vie.

Cannabis : quels risques

Le surdosage au cannabis survient en cas de prises très importantes (fumées ou ingérées) et peut entraîner une dépersonnalisation et des manifestations délirantes. Il s’accompagne d’une accélération du rythme cardiaque sans gravité et, dans les cas extrêmes, de troubles de la coordination motrice.  

Cannabis : le plus tard sera le mieux pour le cerveau

C’est très probablement l’effet néfaste majeur du cannais « universellement » reconnu, celui d’une exposition précoce sur le développement du cerveau. Cette étude de l’Université de Montréal (UdM) confirme ainsi qu’une expérimentation plus tardive du cannabis est préférable chez les jeunes, car elle limite les effets négatifs sur les capacités cognitives des adolescents.

Consommer du cannabis à l’adolescence augmente le risque de schizophrénie 15 ans plus tard

Consommer du cannabis à l’adolescence augmente le risque de schizophrénie 15 ans plus tard. Et l’augmentation n’est pas liée au fait que ces jeunes étaient déjà à un stade précoce de cette maladie, ni à la consommation d’autres substances comme le tabac, l’alcool ou d’autres drogues illicites, pas plus qu’à des antécédents familiaux de schizophrénie.

Cannabis : les adolescents ont plus de risque de développer une schizophrénie

L'adolescence est l’âge des premières expériences et des premiers flirts avec l’illégalité: alcool, tabac ou encore cannabis. Une récente enquête de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFTD) a montré que la consommation des adolescents avait diminué par rapport à l’an 2000. Le cannabis est incriminé depuis plusieurs années dans le déclenchement de la schizophrénie, mais les études sont contradictoires et il est surtout considéré comme un marqueur du risque : les adolescents au stade précoce de la maladie feraient en quelque sorte une “auto-médication”.

La marijuana liée à des expériences psychotiques chez les ados

L’étude rapporte également des effets de la consommation de marijuana sur le développement cognitif et montre que le lien entre la consommation de marijuana et les expériences psychotiques s’explique en partie par une hausse des symptômes liés à la dépression.

Chez nos patients addicts il faut faire attention aux troubles de l'attention

Dans la littérature, on retrouve que les patients atteints d’un trouble déficit de l’attention / Hyperactivité (TDAH) sont surreprésentés parmi ceux présentant un trouble d’usage de substances psychoactives (TUS) en demande de soin. Une étude internationale retrouvait un taux de TDAH compris entre 5 et 31% selon le pays dans cette population, tandis qu’en population général la prévalence du TDAH est plutôt autour de 2,4 à 4% chez l’adulte. Ce trouble est particulièrement chez les consommateurs de cannabis.

Le cannabis et la mémoire

Les scientifiques ont étudié les effets du cannabis sur la mémoire : résultats de leurs tests sur des consommateurs en image avec les illustrations de Silver et d'après un scénario écrit par des chercheurs.

Cannabis : évolution des troubles psychotiques

Au moment où le gouvernement du Canada s’apprête à légaliser l’usage du cannabis à des fins récréatives, de plus en plus de psychiatres mettent le public en garde contre cette drogue responsable du déclenchement et de la persistance de plusieurs maladies mentales. Dans deux études parues dans les revues Psychiatry Research et Psychological Medicine, des chercheurs du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) rappellent qu’il existe un lien entre une consommation soutenue de cannabis et l’évolution des troubles psychotiques.