Ces produits qui l’imitent : les cannabinoïdes de synthèse
Les CS ont été détectés sur le marché des drogues au début des années 2000. La plupart sont fabriqués par des entreprises chimiques situées en Asie (Chine, Corée du Sud) et sont présentés sous la forme de poudre. Les CS sont souvent présentés sous forme de mélange à fumer. La préparation consiste à dissoudre quelques dizaines de milligrammes de CS grâce à un solvant industriel comme l’acétone ou le méthanol, puis de les mélanger ou les pulvériser sur des matériaux végétaux. Le mélange est ensuite séché et emballé.
Les effets psychiques du cannabis
Le cannabis a de nombreux effets sur la perception, les pensées et l'humeur. De façon générale, fumer du cannabis provoque une légère euphorie souvent accompagnée d’un sentiment de détente. Certaines personnes se sentent plus à l’aise socialement, plus désinhibées et parviennent à communiquer plus facilement. Mais l’inverse est également décrit. Qu'est-ce qui pourrait expliquer ces différences?
Comment peut-on devenir dépendant au cannabis ?
Certains se demandent si le cannabis entraine réellement une dépendance. Qualifié de « drogue douce » il n’en reste pas moins qu’un « usage dur » provoque inévitablement des conséquences négatives pouvant aller jusqu’à la dépendance.
Consommation de cannabis : la dépendance
Oui, selon le Professeur Reynaud (2004), 10% des consommateurs réguliers de cannabis seraient dépendants et la gravité de celle-ci dépend de l’importance de la consommation. Par ailleurs, il est courant de distinguer dépendance physique et psychique. En général, on considère la dépendance physique au THC comme plutôt mineure mais la dépendance psychologique comme plus difficile à surmonter.
Consommation de cannabis : de nouveaux facteurs génétiques identifiés et une influence causale de la schizophrénie.
La consommation de cannabis est fréquemment associée à d’autres abus de substances ou à différentes pathologies psychiatriques. Réduire cette consommation constitue de ce fait un objectif important en santé publique. Malheureusement, les facteurs permettant d’expliquer pourquoi certains fument du cannabis alors que d’autres non restent peu connus. On sait que des facteurs génétiques influencent le risque de consommer du cannabis (influence non négligeable, estimée à 45%). Néanmoins on ne disposait jusqu’à présent que de peu d’informations sur les facteurs génétiques en question.
CANNABIS / Quels sont les signes d’une surconsommation ?
Le cannabis a beau être une drogue qui a une limite très haute d’overdose, sa surconsommation peut avoir certains effets. Certains sont bénins (une sieste improvisée par exemple), mais la limite de savoir si on a trop fumé ou pas est souvent floue. La consommation de cannabis, et donc sa surconsommation, affectent le système endocannabinoïde, un système interne au corps humain qui régule plusieurs fonctions comme le sommeil, l’appétit, la mémoire, etc…
Cannabis : comment en parler avec son ado ?
Le cannabis — légal ou autre — est un sujet d’actualité. Les parents qui fournissent à leurs enfants des renseignements bien pesés sur les effets associés au cannabis (souvent appelé marijuana) peuvent les aider à prendre des décisions éclairées. Il est plus que jamais important que les parents protègent la santé et le développement de leurs enfants en parlant de cet enjeu tôt et souvent.
Facteur de vulnérabilité de la consommation de cannabis
Les études les plus récentes indiquent que moins de 20 % des sujets consommateurs de substances psychoactives développent un abus ou une dépendance (Kandel et coll., 1992 ; Warner et coll., 1995 ; Bailly et Bailly-Lambin, 1999). Pourquoi et comment seul un petit nombre de sujets développent un abus ou une dépendance ? Se pose ici la question des facteurs de risque et de la vulnérabilité aux troubles liés à l’usage de substances psychoactives.
Cannabis : quels risques prend-on à consommer du “space cake” ?
Un goûter pas comme les autres. Le 24 novembre 2017 dans le collège Parc de Villeroy de Mennecy (Essonne), un élève de 3e a servi un gâteau au cannabis à sept de ses camarades et à son professeur, sans leur dire, révèle Le Parisien. Très vite, le professeur et les élèves ont ressenti des effets indésirables. Le Pr Jean-Pol Tassin, neurobiologiste de l’Inserm et spécialiste des addictions, fait le point sur les risques générés par l’ingestion de “space cake”, marginalement consommé en France selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.