L’internet pouvant être le vecteur de tout ce qui apporte du plaisir à l’être humain, il peut donc naturellement devenir le vecteur de tous les usages excessifs des plaisirs qu’il permet. L’internet facilite la présentation agréable voire imposée de toutes les substances procurant du plaisir. Il facilitera donc l’addiction à toutes les substances licites ou illicites.
L’internet facilite les deux activités les plus fondamentales pour l’être humain, et donc les plus « récompensantes » : la sexualité et les relations sociales. Il facilitera donc les addictions sexuelles et les addictions aux réseaux sociaux et aux applications de rencontre.
L’internet permet d’autres activités hautement « récompensantes » : il facilitera donc les addictions aux jeux d’argent et aux jeux vidéo, ainsi que les achats pathologiques.
Comment définir ces usages problématiques, voire pathologiques ?
Plusieurs appellations ont été proposées, mais aucune ne semble faire consensus : addiction à Internet ? Dépendance à internet ? Cyberdépendance ? Usage problématique d’internet ? Usage compulsif d’internet ? Usage pathologique d’internet ? En l’absence d’une définition consensuelle, nous avons choisi la formulation « utilisation problématique d’internet » pour décrire un usage dont l’ampleur provoque des répercussions négatives pour l’utilisateur.
Nous présenterons d’abord les addictions aux usages qu’il permet (achats de substances, d’objets, relations, sexualité, jeux de hasard et d’argent, jeux vidéo), qui sont plus faciles à définir, puis, de façon plus générale l’utilisation problématique d’internet.
Aller plus loin sur l’espace Cyberdépendances
Informations, parcours d’évaluations, bonnes pratiques, FAQ, annuaires, ressources, actualités...
Découvrir