La Haute autorité de santé (HAS) l’affirme : 97 % des fumeurs qui tentent de stopper la cigarette sans aide échouent. C’est pourquoi les substituts à base de nicotine améliorent grandement vos chances de succès pendant votre sevrage tabagique.  Les substituts bénéficient du tiers payant. Vous n’avancez pas d’argent à la pharmacie si vous avez une ordonnance. L’assurance maladie prend en charge 65 % et votre mutuelle le reste. Médecins (y compris le médecin du travail), sages-femmes, infirmiers, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes peuvent vous faire des prescriptions, sans limitation ni en quantité ni en durée. Les sages-femmes peuvent aussi les prescrire à l’entourage de la femme enceinte ou accouchée. Ils existent sous plusieurs formes :

• patchs pour lesquels la nicotine se libère progressivement ;
• formes orales (gommes, pastilles, comprimés, inhaleurs ou sprays buccaux) pour lesquelles la nicotine est libérée rapidement. 

La Haute autorité de santé préconise de combiner les deux. Par exemple, il est tout à fait possible d’utiliser un patch sur la journée tout en prenant une pastille ou une gomme lorsque l’envie de fumer survient. Utiliser une forme orale combinée au patch double les chances de succès à 6 mois. Les substituts nicotiniques contiennent un dosage en nicotine plus ou moins important. Votre médecin pourra vous aider à trouver celui qui vous convient. Liste des substituts nicotiniques pris en charge (octobre 2022) ATTENTION : les spécialités qui ne sont plus dans cette liste ne sont plus du tout remboursées pour l’instant ! L’inhaleur ne sera visiblement pas remboursé et seules les boîtes de 96 Nicopass sont prises en charge.