Les femmes un autre profil d’addiction
Le 8 mars, lorsqu’on célèbre la Femme, il est rare d’avoir envie d’évoquer ses addictions ; le constat se vérifie d’ailleurs toute l’année. La femme dépendante aux substances psychoactives dérange. Chez l’homme, déjà, l’addiction n’a pas bonne presse mais chez la femme, l’effet de stigmatisation se décuple.
Alcool en France : les hommes boivent plus que les femmes, les jeunes plus que les vieux
L’étude, publiée par Santé public France en mars 2019, s’intéresse aux habitudes des Françaises et des Français vis-à-vis de l’alcool, mais aussi aux méthodes pour émettre des recommandations à la fois efficaces et accessibles à tous. Car l’alcool, comme le reconnait le Pr Mickaël Naassila, président de la Société française d’alcoologie, est un « acteur essentiel de notre culture et de notre économie », mais aussi un moyen de « se conformer à la norme sociale » et un « lubrifiant social ».
Violences et drogues : des femmes en souffrance
Les effets des drogues créent un état de vulnérabilité auquel les femmes sont particulièrement sensibles. Il favorise leurs prises de risques et la perte de contrôle. Ces moments de vulnérabilité des femmes, perçus par certains hommes, sont propices au chantage sexuel, aux actes de violence ou d’abus sexuel.
Alcool : le syndrome d’alcoolisation fœtale
En 2017, des associations se sont réunies dans le cadre d’une collaboration dans le domaine du SAF (Syndrome d’alcoolisation fœtale) et des TCAF (Troubles causés par l’alcoolisation fœtale) et ont déclaré soutenir la proposition ministérielle de révision du pictogramme (taille, couleur et positionnement) d’information sur les dangers de la consommation de boissons alcoolisées de toutes natures par les femmes enceintes, suivant l’arrêté du 2 octobre 2006.
Drogues : dans la vie des femmes toxicomanes de Paris
Beaucoup de filles ont déjà connu les joies de la cohabitation avec des mâles plus ou moins lourds dans les rues des grandes villes françaises. En revanche, elles sont moins nombreuses à y vivre à l’année et à arpenter le trottoir à la recherche d’un caillou de crack.
Récit : “Addict“ de Marie de Noailles
Marie de Noailles est une jolie femme d’une quarantaine d’années née avec une cuillère en argent dans la bouche comme on dit. Cette seconde fille du duc et de la duchesse de Noailles veut nous montrer, si besoin était, qu’il n’y a rien de plus démocratique que l’addiction, et que faire partie d’une famille aisée, unie et aimante n’est pas l’antidote contre toute forme de dépendance aux psychotropes.
Récit : “Si fragile“ de Fiona Gélin
Tout se vit chez Fiona Gélin avec passion, alors pas question de passer à côté des amours qui se présentent et des psychotropes qui accompagnent souvent ses rencontres. “Moi, ma came, c’est les tordus. J’aime les bad boys, ils me font mal, alors je bois…“. Célibataire, au moment de l’écriture du livre du moins, elle s’accroche désormais à son fils Milan et sa petite fille Ghjuilia pour lesquels elle a décidé d’arrêter de boire. “J’aime la vie, mon fils, ma petite-fille. Et j’arrête. J’arrête parce que j’ai tellement honte, j’arrête parce que tout Paris le sait.“
De l’emprise à la liberté, un témoignage de Sandra Pinel, infirmière et patiente experte addiction
Quand je consommais excessivement, je n’avais jamais assez de mots pour chanter des louanges sur la « bonne » bière que j’avais choisi de partager ce jour-là avec des amis, ou le « bon » vin pour agrémenter un repas. En réalité, je n’en sentais même plus le goût et finalement on mangeait très peu, l’important c’était l’ivresse.