Oui, je suis favorable à l’interdiction des puffs » car elles « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », a déclaré François Braun sur France Inter.
« Le tabagisme, c’est un fléau, c’est 75.000 morts par an, je le rappelle », a-t-il ajouté. Le gouvernement entend « travailler avec les parlementaires » pour aboutir à cette interdiction, qui pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou dans « d’autres lois avant la fin de l’année », a précisé François Braun. La mise au ban des « puffs » pourrait s’inscrire dans le cadre du nouveau plan antitabac du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028, selon lui.
Opération séduction chez les adolescents
Avec ses saveurs enfantines, sucrées ou fruitées – « marshmallow », « ice candy », « choco noisette »… – ses emballages aux couleurs vives évoquant des friandises et son prix modique allant de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, la puff, qui existe sous une vingtaine de marques, inquiète car elle cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs.