CANNABIS / Le cannabidiol (CBD), une molécule bien légale et non stupéfiante

La semaine dernière, une petite déferlante médiatique fut l’occasion de prendre la mesure du prohibitionnisme ambiant dans lequel nous évoluons encore en France lorsqu’il s’agit de cannabis. La vague de publications portait sur la molécule de cannabidiol ou CBD – un des nombreux cannabinoïdes présents dans la composition du chanvre.

Cannabis

La semaine dernière, une petite déferlante médiatique fut l’occasion de prendre la mesure du prohibitionnisme ambiant dans lequel nous évoluons encore en France lorsqu’il s’agit de cannabis. La vague de publications portait sur la molécule de cannabidiol ou CBD – un des nombreux cannabinoïdes présents dans la composition du chanvre (de son nom botanique “Cannabis sativa L.”), également largement présent dans quelques variétés agricoles autorisées en France et distribuées par la Coopérative Centrale des Producteurs de Semences de Chanvre (CCPSC). Ce cannabis dit « industriel » ne devant pas dépasser 0,2 % de Tétrahydrocannabinol (THC). Pour rappel, seul le THC – molécule psychoactive du chanvre – est placée sous contrôle international, à contrario du cannabidiol qui lui n’est pas considéré comme un produit stupéfiant.

Dans cette dernière déferlante d’articles – en fait souvent des titres régionaux ayant rapidement relayé le contenu d’un article « coup de buzz » du Parisien intitulé d’une façon assez anxiogène « Cannabis : l’inquiétant succès du «joint électronique» » et accompagnée d’une vidéo tout autant angoissante. Sur ces articles, beaucoup d’affirmations erronées, infondées, peu sourcées, mais aussi fortement à charge… Quand il s’agit de cannabis en France, rien de nouveau, le sujet est vendeur, les médias qui veulent jouer la carte du sensationnalisme ont pris l’habitude d’alarmer en premier lieu avant de chercher à informer. Nous ne pouvons que nous désoler de la propension des journalistes à forcer le trait en appliquant de façon très scolaire cette non présentation sous un jour favorable, leur permettant de rester dans les clous de l’article L3421-4 du code de la santé publique (et d’éviter ainsi de possibles procès). Article de loi qui plus est, est constamment mal interprété depuis des années.

Lire l’article sur norml.fr via le bouton « En savoir plus »