Avant d’empocher les millions de dollars provenant de la légalisation de la marijuana, Ottawa et les provinces doivent s’assurer qu’une partie importante de cet argent servira à la prévention et à la formation d’intervenants qualifiés en matière de toxicomanie.
C’est ce que souhaite Line Beauchesne, professeure du département de criminologie de l’Université d’Ottawa, qui était au nombre des experts invités mercredi soir par l’organisme Élixir à discuter des enjeux liés à la légalisation du cannabis lors d’une soirée conférence tenue à la salle du Parvis dans le cadre de la Semaine nationale de la prévention des toxicomanies.
La directrice d’Élixir, Julie-Soleil Meeson, a indiqué que cette soirée visait à démystifier les craintes liées au futur projet de loi que le gouvernement Trudeau doit déposer au printemps.