Le sport amateur aussi touché par le dopage

Certains sportifs amateurs ne sont pas bien informés sur les produits considérés comme «dopants».

Médicaments

 

Plus vite, plus haut, plus fort… et plus drogués: le dopage gangrène le sport amateur. Dans son dernier rapport, publié en juin dernier, l’Agence française de lutte contre le dopage ne manque pas de s’en alerter. Elle évoque les résultats de prélèvements urinaires et de prélèvements sanguins pratiqués dans le cadre de contrôles: «Alors que le taux national moyen de rapports d’analyse anormaux est en hausse, s’établissant à 1,9 %, la situation varie grandement en fonction de la discipline et du niveau des sportifs: le taux de résultats anormaux s’élève ainsi à 2,8 % chez les sportifs “amateurs” (hors sportifs de haut niveau et professionnels).»

Des chiffres bien en deçà des données avancées il y a cinq ans dans un rapport de l’Académie nationale de médecine: on y apprenait que 5 à 15 % des sportifs amateurs auraient recours au dopage – soit entre 900.000 et 2.700.000 personnes en France! Mais quelles sont leurs motivations?

S’identifier aux plus grands

Parfois, il s’agit de s’identifier aux plus grands, et donc de faire comme eux. Un point de vue présenté par Gilles Goetghebuer, auteur du livre Dopage (Ed. La Boîte à Pandore): «On associe de façon néfaste l’idée de performance à celle de consommation de produits.»