MEDICAMENTS / Sécurité routière, 33 nouveaux traitements qui ne font pas bon ménage avec la conduite

La liste des remèdes dangereux pour la conduite est complétée. Une campagne est lancée ce mercredi sur ce thème.

Médicaments

âques, mai, Pentecôte…A l’approche des vacances et des week-ends prolongés, qui ne rêve pas d’une escapade en voiture, direction le repos ? Et pourtant…quand volant rime avec médicament, le cocktail peut s’avérer dangereux. «3,4 % des accidents mortels de la route sont attribués à une prise de cachets», alerte Isabelle Adenot, présidente de l’ordre national des pharmaciens. Avec la Sécurité routière et la Direction générale de la santé, l’ordre lance ce mercredi une grande campagne d’information. Des kits à destination des pharmaciens, des rappels de signification des pictogrammes (de jaune à rouge selon la dangerosité) apposés sur les boîtes, une affiche «La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit» qui va apparaître dans les officines.

Objectif : mieux faire connaître les risques, sous-estimés par beaucoup d’usagers de la route, alors qu’un arrêté publié lundi liste 33 nouveaux médicaments dont il faut se méfier lorsque l’on conduit, et augmente le niveau d’alerte de seize autres

 «L’alcool au volant, les gens savent. Les médicaments, ils font moins attention. Certains altèrent pourtant la conduite en agissant sur l’organisme», reprend Isabelle Adenot. Et la pharmacienne d’énumérer les vertiges, perte de vigilance, baisse de la perception visuelle…qui peuvent être concomitants à la prise d’un cachet ou à l’application d’un collyre.
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