Médicament et conduite, des liaisons dangereuses

Médicaments

Avant de prendre le volant, il est prudent de vérifier que l’on ne prend pas un médicament qui compromet la conduite! C’est par exemple le cas si l’on est traité par une benzodiazépine (médicament contre l’insomnie ou l’anxiété), ce qui est le cas de 1,5 million de Français au moins une fois dans l’année, selon l’Agence du médicament (ANSM). Un «record» français qui préoccupe les autorités de santé.

«La fraction des accidents de la route attribuable aux médicaments est très faible par rapport aux autres facteurs de risque comme l’alcool ou les drogues, mais elle est tout de même de 3 à 4 %», souligne Nathalie Richard, directrice adjointe à l’Agence du médicament de la «direction des médicaments en neurologie, psychiatrie, anesthésie, antalgie, ophtalmologie, stupéfiants, psychotrope et médicaments des addictions».

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