Plus jeune, je ne me sentais pas très bien dans mon corps et dans ma tête, j’étais faible et influençable. Tous mes amis fumaient et j’avais besoin de combler ce vide intérieur en me détruisant. J’ai commencé à fumer à l’âge de 17 ans et je suis devenue multi dépendante.
En soirée, je pouvais fumer un paquet entier, mais en journée, j’allais jusqu’à 6 cigarettes par jour. Pour moi, c’était devenu impensable de pouvoir arrêter un jour, j’assimile le stress à la cigarette. Dès que j’avais des périodes compliquées, je ressentais le besoin de fumer.
J’avais 28 ans et cela faisait presque 10 ans que j’étais devenue une vraie fumeuse quand j’ai décidé d’arrêter. Ce qui m’a motivé à arrêter définitivement, c’était surtout l’argent et ma santé physique. Je commençais à avoir peur de ressembler à une fumeuse, la voix et le corps marqués par cette cochonnerie.
Cela n’a pas été chose facile d’arrêter d’un coup, notamment en soirée ou en période de stress, car c’étaient les moments les plus durs pour moi. J’ai dû arrêter l’alcool dans la foulée, car boire un verre me donnait immédiatement l’envie de fumer.
Cet arrêt s’est avéré être ma première expérience avec le sevrage tabagique. Mais sachez que la vie est plus belle quand on est plus esclave d’une chose qui nous détruit. J’ai l’impression que mon sevrage fonctionne à merveille, car rien que la pensée d’une cigarette me donne envie de vomir.
