En quoi les consommations et pratiques effectuées exclusivement pendant mon temps libre et dans ma sphère privée concernent-ils mon travail ?

Le principe de base est que « chacun a droit au respect de sa vie privée » (article 9 du code civil) et que le monde du travail ne saurait déroger à ce droit fondamental.

Mais des textes à portée générale apportent des exceptions à ce principe de base, parce que les pratiques addictives induisent un risque d’accoutumance et de modification du comportement et que la liberté individuelle s’arrête là où commence celle des autres. Ces réglementent les consommations et pratiques addictives dans le but d’intérêt général de sécuriser la société vis-à-vis des risques induits. Ces exceptions s’imposent à quiconque, y compris à chacun des salariés/agents.

Par conséquent, l’entreprise peut légitimement être concernée par les conséquences relationnelles et d’altération du comportement par la maladie.