Ce centre est le premier du genre en Afrique et troisième dans le monde après la Corée du sud et la Chine (dans le secteur public), précise son directeur Raouf Boughefa.
Ouvert en 2012 pour traiter les addictions à la drogue, l’alcool et le tabac, il accueille depuis l’an dernier des patients de 13 à 63 ans accros à internet, Facebook, Instagram ou Twitter.
Les personnes conscientes de leur addiction y ont droit à une thérapie de soutien moral, avec des exercices de relaxation à effectuer quand le manque se fait sentir.
Maryam (G), une patiente de 42 ans dans la salle d’attente du Cisa (Centre intermédiaire de soins en addictologie) de Constantine, à 450 km à l’est d’Alger-AFP/RYAD KRAMDI
Le déni est traité par la thérapie cognitive et comportementale. Le patient, après une série de tests, raconte ses journées au praticien qui l’aide à « prendre conscience de son addiction puis à changer de comportement », explique Sihem Hemadna, psychologue.
Au départ, deux séances de 45 minutes par semaine sont nécessaires, plus une séance de thérapie de groupe de plus d’une heure qui se déroule dans « la salle bleue » en présence de l’équipe soignante.
Pour en savoir plus sur ce centre, rendez-vous sur le site Science et Avenir via le bouton « Consulter en ligne »
ADDICTIONS COMPORTEMENTALES / En Algérie, un centre soigne les "accros" d'internet
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