Quelle est la limite d'alcool pour conduire ?

La loi interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure ou égale à 0,5 gramme par litre de sang (ou 0,25 milligramme par litre d’air expiré) sous peine d’une contravention de 135 euros (ou 90 euros payables immédiatement) et d’un retrait de six points du permis de conduire. A partir de 0,8 gramme d’alcool par litre de sang (ou 0,4 milligramme par litre d’air expiré), la peine encourue est de deux ans de prison et 4 500 euros d’amende. Ces seuils sont abaissés à 0,2 gramme par litre de sang (ou 0,1 milligramme par litre d’air expiré) pour tous les conducteurs de transports en commun.  Pour les détenteurs d’un permis probatoire, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,2 g/l de sang. Cela revient à 0,10 mg d’alcool par litre d’air expiré. Ce taux est généralement atteint après  dès un verre d’alcool. En matière de stupéfiants (cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy, etc.), il n’existe aucune limite autorisée : aussitôt qu’un dépistage salivaire et dans un second temps sanguin détecte les traces d’un stupéfiant, le conducteur est passible d’une peine de deux ans de prison et de 4 500 euros d’amende. En dehors des considérations légales, il apparaît de bon sens, pour sa sécurité comme pour celle des autres usagers de la route, de ne pas consommer de drogues quand on sait que l’on doit conduire. Remarques : les tests de dépistage de stupéfiants sont basés sur des seuils de référence fixés par convention à la suite de travaux reconnus internationalement. Au-dessus du seuil, le résultat est dit positif ; au-dessous il est dit négatif. Enfin, sachez que l’association d’alcool et de stupéfiants multiplie par 29 le risque d’avoir un accident mortel.