C’est une addiction plus fréquente qu’on ne l’imagine et qui touche 1 à 8 % de la population dans les pays occidentaux. Au même titre que l’addiction au travail ou au sport, l’oniomanie fait partie des addictions comportementales. Cette dépendance aux achats peut prendre des formes plus ou moins graves.
Une perte de contrôle
« Cela devient pathologique quand la vie de la personne est constamment occupée par l’idée d’un achat, quand ça l’obsède », décrit à actu.fr Alain Rigaud, psychiatre, addictologue et président d’honneur d’Addictions France. Autre caractéristique de ce trouble : l’attente d’un mieux-être, d’une euphorie, suivie d’une forme de déception et de tristesse une fois l’achat réalisé.
Lorsque ces achats compulsifs surviennent de façon répétée, s’ensuivent des conséquences morales, émotionnelles, affectives, avec des complications familiales et financières en raison notamment des problèmes d’endettement que cela peut engendrer.