Dans le cottage de briques où le fondateur d’Apple habitait avec sa femme, son fils et ses deux filles en Californie, la tablette électronique était inaccessible à la marmaille.
«Ils ne l’ont pas utilisée», avait répondu Jobs à un reporter qui lui demandait si sa progéniture appréciait le iPad. «Nous limitons la quantité de technologie que nos enfants utilisent à la maison.»
Jobs avait fait cette étonnante confession à Nick Bilton, un journaliste techno du New York Times, à la fin 2010. Dans les années qui ont suivi, Bilton a croisé de nombreux autres bonzes de la Sillicon Valley qui avaient aussi adopté des politiques technologiques très strictes dans leur maisonnée.
Au lieu des tablettes, Evan Williams, un des fondateurs de Twitter, a mis des centaines de livres (en papier) à la disposition de ses enfants, qui peuvent les prendre et les lire n’importe quand.
Chris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired, fondateur de TED Talks et maintenant à la tête d’un fabricant de drones, a mis une limite de temps et un contrôle parental sur tous les appareils de sa maison, suscitant la grogne de ses cinq rejetons, âgés de 6 à 17 ans.
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