ADDICTIONS COMPORTEMENTALES / Le jeu peut devenir une drogue dure

La moins connue des addictions est celle qui touche au plaisir du jeu ; on estime quelle toucherait 2 à 3% de la population, dont deux fois plus d’hommes que de femmes.

Autres addictions comportementales

Lorsqu’on emploie le mot addiction, on pense plutôt à la drogue ; pas aux jeux d’argent. Pourtant largement plus d’1 millions de Françaises et Français en souffrent.

Jeu d’argent mais aussi de hasard, parce que le monde moderne nous a aussi amené les jeux vidéo, en particulier sur internet. Là le jeu excessif est plutôt un problème de l’adolescence et constitue d’ailleurs le nouvel « habit » de la crise du même nom.

Comme pour toutes les drogues, c’est l’excès qui est en cause. C’est d’abord un loisir donc une activité utile à l’équilibre social et psychologique.  Puis on passe du jeu social récréatif, au jeu excessif dont le bilan est plutôt négatif, puis au jeu véritablement pathologique. Et là, on comprend bien, que la vie devient impossible et que l’équilibre du couple ou de la famille devient l’enjeu. Sans jeu de mot !

Pas d’addiction sans plaisir.

Toutes les addictions naissent du plaisir : boire un verre de vin ce peut être délicieux, faire l’amour, magique. C’est la répétition pathologique, irrépressible et la destruction que cela entraîne, qui transforment le plaisir en enfer.