ADDICTIONS COMPORTEMENTALES / Quatre accros au sexe nous parlent de leur addiction

l y a peu, mon cousin m'a invité à une rencontre des « Sexaholiques Anonymes » de ma ville – à savoir, des accros au sexe qui se réunissent de la même manière que les alcooliques anonymes, autour d'un programme en 12 étapes.

Autres addictions comportementales

Dylan, 26 ans, conseiller financier

VICE : Salut Dylan. Comment en es-tu venu à te dire que tu étais accro au sexe ?
Dylan : 
Il y a quelques années, je suis devenu accro à la méthamphétamine. J’en fumais tous les week-ends, et je finissais mes journées dans des bordels, après avoir volé la carte bleue de ma mère. J’y allais jusqu’à quatre fois par semaine – dès que j’étais défoncé, en gros. Ça a mis mes parents dans la merde. Ils ne gagnent pas très bien leur vie et n’avaient aucune idée de ce que je faisais vraiment avec leur argent.

Tony, 37 ans, expert-comptable

VICE : Tony, comment as-tu fini ta course ici ?
Tony : Je passais ma vie au bureau, et j’ai fini par ne plus avoir aucune vie sociale. Le week-end, je me contentais de dormir, ou de bosser. J’adore mon travail, et même pendant mon temps libre je ne pense qu’à ça. Un jour, un ami du boulot m’a invité à une soirée qu’il organisait. Au menu : des strip-teaseuses et de la coke. Alors que la soirée touchait à sa fin, on a pris la route pour rejoindre un bordel situé dans le sud de Melbourne. Je suis tombé amoureux des prostituées là-bas, et dès lors, je me suis rendu toutes les semaines dans ce bordel. C’est devenu une routine. Au final, j’y allais trois fois par semaine.

Johnny, 39 ans, sans emploi

VICE : Salut Johnny. Que faisais-tu avant de rejoindre ces groupes de discussion ?
Johnny : 
Je dépensais toutes mes allocations-chômage en putes. Parfois, je ne dormais même plus de la nuit : j’enchaînais les prostituées. J’aurais pu faire n’importe quoi pour un simple coït.

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