D’emblée, une question vient à l’esprit : pourquoi ? Oui, pourquoi quatre hommes de l’ouest de la France ont-ils accepté de nous raconter leur addiction au sexe, alors que la tempête #balancetonporc n’en finit pas de souffler ? Leur plus grande crainte n’est-elle pas d’être assimilés à des prédateurs, des sortes d’Harvey Weinstein de seconde zone ? Mais peut-être faut-il plutôt se demander pour qui, et non pourquoi, ils ont franchi le pas ? Est-ce pour leurs thérapeutes, qui ne les ont jamais jugés ? Pour leurs semblables, qui n’ont pas encore osé frapper, comme eux, à la porte d’un psychiatre ? Ou bien parlent-ils pour se convaincre que leurs démons intérieurs sont enfin maîtrisés ? Aucun n’est riche ni célèbre. Aucun n’a harcelé ou agressé. Ils ressemblent à ces inconnus de 25 à 55 ans que l’on peut croiser dans la rue. Une précision, tout de même : l’addiction sexuelle étant à près de 90 % une affaire masculine, il nous fut impossible de recueillir la parole d’une femme.
Dépendance au sexe : quatre hommes témoignent (abonnés le Monde)
D’emblée, une question vient à l’esprit : pourquoi ? Oui, pourquoi quatre hommes de l’ouest de la France ont-ils accepté de nous raconter leur addiction au sexe, alors que la tempête #balancetonporc n’en finit pas de souffler ?
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