Jeux vidéo. Jeune addict : quand faut-il s’inquiéter ?

« Il faut être attentif à tout phénomène de rupture dans le comportement », conseille le Dr Bruno Rocher, psychiatre-addictologue au CHU de Nantes. Si votre adolescent, « très sociable habituellement, devient tout à coup solitaire ». Ou si, « passionné de sport, il ne s’intéresse plus qu’à ses écrans ». De plus, « l’isolement vis-à-vis de sa famille doit également alerter », poursuit-il. 

Autres addictions comportementales
« Il faut être attentif à tout phénomène de rupture dans le comportement », conseille le Dr Bruno Rocher, psychiatre-addictologue au CHU de Nantes. Si votre adolescent, « très sociable habituellement, devient tout à coup solitaire ». Ou si, « passionné de sport, il ne s’intéresse plus qu’à ses écrans ». De plus, « l’isolement vis-à-vis de sa famille doit également alerter », poursuit-il.
Toutefois, il est nécessaire d’apporter de la nuance à ce tableau. En effet, « l’adolescence est en soi une période de rupture naturelle avec le fonctionnement intérieur et familial », explique le psychiatre. Alors comment faire la part des choses ?
S’il ne dort plus, ne s’alimente plus, ne vous parle plus… Et « si le comportement suspect perdure plus d’un mois et si l’enfant semble souffrir en montrant des signes de tristesse, d’angoisse, prenez l’avis d’un tiers », conseille le Dr Rocher. Ce dernier peut être le médecin traitant bien sûr, mais il ne doit pas forcément être un soignant.
Vous pouvez commencer par simplement demander l’avis d’un parrain, voisin ou parent d’ami. Cela vous permettra de confirmer vos inquiétudes ou de vous rassurer. Et si vos soupçons perdurent, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou un psychiatre.

© Le Télégramme