Les sites de paris sportifs à l’assaut des (très) jeunes joueurs
22/04/2021
En France, trois parieurs en ligne sur quatre ont moins de 34 ans, selon le dernier rapport d’activité de l’Autorité nationale des jeux (ANJ, ex-Arjel). L’autorité a remarqué que les réseaux sociaux « Snapchat » et « TikTok » avaient des stratégies marketing très ciblées sur le public jeune. Dans son tableau de bord sur les jeux de hasard et d’argent – publié en février 2021 – l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) rapporte qu’en 2017, plus d’un tiers (38,9 %) des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir joué au moins une fois à un jeu d’argent au cours des douze derniers mois bien que la loi interdise l’accès à l’offre de jeu aux mineurs. L’arrêté du 9 avril 2021 définit le cadre de référence pour la prévention du jeu excessif ou pathologique et la protection des mineurs.
Anorexie : « Je ne m’explique pas comment j’ai perdu tout ce poids »
21/04/2021
Morgane Soulier a créé l’application « Feeleat » « pour accompagner les personnes souffrant d’une maladie impactant leur capacité à se nourrir ». En effet, elle a eu des troubles de l’alimentation suite à des violents maux de ventre pour lesquels elle a finalement été hospitalisée pendant un an « dans des conditions désastreuses ». « On m’a mise dans une case, celle de l’anorexie, comme de nombreuses personnes souffrant de maladies mal identifiées. J’ai donc été mal soignée, d’où ces errances thérapeutiques ».
Elle finira par trouver des soignants compréhensifs qui la « sortiront » de ce cercle vicieux entre troubles du comportement alimentaires et douleurs somatiques.
En 2019, elle lance son application qui va se transformer en un écosystème vertueux : une version pro, un blog, des podcasts, un magazine, une newsletter et une présence sur les réseaux sociaux. Tous ces outils sont tournés vers un objectif : « accompagner toute maladie qui impacte notre capacité à s’alimenter ».
Addiction : le sport une dépendance méconnue
21/04/2021
Découvrez ce podcast sur l’addiction liée à la pratique sportive, une dépendance méconnue. Nathalie Simorre, psychologue clinicienne au centre de formation du stade toulousain sur l’addiction au sport, nous explique en détaille les causes et les conséquences de que l’on appelle la bigorexie.
Elle définit dans un premier temps la nature pathologique de la pratique qui se définit comme un besoin compulsif et qui peut entraîner des dommages corporels, familiaux, sociaux et qui va être poursuivie malgré ces dommages. Elle peut aussi modifier les habitudes alimentaires et provoquer des carences importantes.
Pornographie en ligne : des risques préoccupants pour les adolescents
20/04/2021
Dans un monde où les adolescents sont de plus en plus présents sur internet, les risques augmentent. La pornographie est un phénomène banalisé de plus en plus précoce et important. Le nombre de sites de cet ordre s’est multiplié de manière exponentielle. Mais à quoi sont réellement exposés nos enfants ?
La crise sanitaire fait exploser les jeux d’argent : comment repérer et soigner cette addiction ?
20/04/2021
Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de personnes pratiquant les jeux d’argent a augmenté de 29%, générant de plus en plus de comportements addictifs. Pour lutter contre ce type de dépendance, aux conséquences sanitaires et sociales parfois dramatiques, le Dr Christophe Cutarella, addictologue et membre du Collège Scientifique de la Fondation Ramsay Santé, nous livre ses précieux conseils.
Deuxième vague : quid des patients atteints d’anorexie mentale hospitalisés en pédopsychiatrie ?
16/04/2021
Contexte
Dans les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, le nombre d’hospitalisations pour anorexie mentale (AM) est en augmentation ces dernières années. En état de dénutrition sévère, ces patients peuvent présenter des perturbations de leurs fonctions immunitaires. Forts de ce constat, beaucoup de praticiens ont fait le choix d’éviter les hospitalisations longues lors de la première vague de COVID-19, par peur de contages et de probable risque augmenté de forme grave chez ces patients. Est-ce que cette stratégie est toujours d’actualité pour la seconde vague ? Un risque majoré de forme grave a-t-il été identifié chez le patient adolescent AM ?
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0222961721000192?dgcid=rss_sd_all