
Tabac – Le vapotage
Le vapotage : Un outil au service du sevrage tabagique
Vapoter oui, mais avec un matériel et des liquides adaptés ! La vape vous aide à quitter le tabac fumé, c’est un moyen utilisé par de nombreuses personnes, et qui a toute sa place dans la réduction des risques !
Bien démarrer le vapotage
Les conseils de base
Une vape, un liquide, l’essentiel à connaître avant de démarrer.
Le matériel adapté
On ne choisit pas n’importe quel matériel pour arrêter de fumer
Batterie, clearomiseur, pods, kesako?
Les liquides et dosages adaptés
Que contiennent les liquides? Et comment les utiliser?
Propylène Glycol, glycérine végétale, …. comment mieux les connaitre pour mieux les utiliser.
Les sels de nicotine
Utilisés par les personnes en début de sevrage, souvent pour un taux de nicotine plus élevé.
Découvrons ici la composition des sels et leur utilisation.
Vapotage et espace public
La règlementation sur les produits du vapotage.
Où peut-on vapoter? Quelles analyses pour les liquides?
La vape c’est déjà toute une histoire!
À première vue, on pourrait croire que l’histoire de la cigarette électronique est très courte car c’est seulement hier, en 2013, que le grand public a fait sa découverte et que les médias ont commencé à en parler régulièrement, jusqu’à devenir un sujet de société au centre de nombreux débats. C’est à partir de 2009 que « l’e-cigarette » a fait sa première apparition, significative mais cependant modeste par rapport à la suite que l’on connait.
1963 Herbert A. Gilbert, inventeur de la cigarette électronique
C’est en 1963 que le Big Bang de l’e-cigarette se produit, sous l’impulsion de l’américain Herbert A. Gilbert qui est à l’origine du premier concept de cigarette électronique. Son brevet, déposé en 1965, présente un schéma de e-cigarette «remplaçant le tabac et le papier par de l’air chauffé et aromatisé», qui possède déjà un air de famille manifeste avec la cigarette électronique actuelle.
Premier brevet sur la cigarette électronique par Herbert A. Gilbert
À la différence des cigarettes électroniques actuelles, son prototype ne produisait pas de vapeur. Etant donné la place prépondérante qu’occupent la gestuelle et l’aspect visuel de la fumée pour un fumeur, ce modèle n’aurait probablement pas gagné leur l’adhésion. Son brevet a fini partir tomber dans le domaine public, bien avant l’essor de la cigarette électronique. Herbert A. Gilbert, ce «soldat inconnu de la vape», ne tira donc aucun bénéfice de son invention.
2003 Le premier dispositif de vaporisation
Hon Lik, inventeur de la cigarette électronique : C’est seulement quarante ans plus tard que le premier dispositif destiné à simuler l’action de fumer est proposé au grand public. C’est un pharmacien chinois (et gros fumeur de cigarettes) dénommé Hon Lik qui en est l’inventeur. Hon Lik prétend que c’est un de ses rêves qui est à l’origine de son invention. Deux ans plus tard en 2005, il dépose un brevet pour protéger sa «cigarette sans fumée à pulvérisation électronique». Cependant, le dispositif décrit diffère de celui que nous connaissons aujourd’hui de par le principe de vaporisation sur lequel il repose. En 2004, Hon Lik s’associe à la société chinoise Golden Dragon Holdings pour commercialiser sa cigarette électronique. La société change ensuite de nom, pour dans un premier temps devenir Ruyan (qui signifie «comme une cigarette» en mandarin), puis Dragonite International Limited en 2010.
2009 la vape moderne
David Yunqiang Xiu, inventeur de la cigarette électronique moderne : Suite au premier dispositif de Hon Lik, appelé cigarette électronique de première génération, la technologie a continué d’évoluer et de nombreux autres brevets ont été déposés. Notamment, le véritable premier dispositif à exploiter la technologie de vaporisation par résistance chauffante encore utilisée actuellement, a été inventé par un médecin chinois, Dr. David Yunqiang Xiu, qui dépose en 2009 un brevet décrivant un «Electronic Nicotine Delivery System (ENDS)», une cigarette électronique dite de deuxième génération.
De nos jours, les modèles de cigarette électronique ne cessent de se multiplier et de se perfectionner. L’histoire n’est probablement pas terminée et nul doute qu’elle sera encore alimentée par de nouvelles générations de cigarettes électroniques toujours plus performantes.
La vape
Le principe de fonctionnement est le même pour tous les modèles, à quelques exceptions près. Nous avons une batterie rechargeable, un atomiseur (ou plus simplement, une résistance chauffante) et une cartouche qui contient du e-liquide. La batterie comporte un switch (interrupteur) automatique ou manuel ainsi qu’une diode lumineuse et un circuit intégré. Lorsque le switch se met en marche, par l’aspiration ou l’appui sur le bouton, la résistance chauffe le liquide par capillarité, se vaporise et se mélange à l’air aspiré par la personne qui vapote. Cette vapeur, contrairement à la fumée de tabac, ne contient pas de goudron, pas de monoxyde de carbone ni autres substances toxiques.
Réglementation Française :
La mise sur le marché des e-liquides nicotinés est encadrée par les dispositions de la loi santé de Mai 2016 et répond à des obligations de déclaration auprès de l’ANSES sur un portail européen. Les e-liquides ne contenant pas de nicotine relèvent quand à eux d’une obligation de déclaration de leurs compostions auprès de l’INRS. L’étiquetage quand à lui est encadrée par les dispositions CLP obligatoires et européennes. Le e-liquide ne contient pas de tabac est n’est pas un produit du tabac. Il est classé comme l’outil en tant que produit de consommation courante. La nicotine est limitée à 20mg par millilitre et les flacons contenant de la nicotine ne peuvent excéder 10 millilitres. La limite de quantité ne s’applique pas aux flacons ne contenant pas de nicotine.
Mickaël Hammoudi
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