TRAVAIL / Le burn-out n'aura pas lieu (l'express)

Les managers doivent mettre tout en oeuvre pour appréhender les signes avant-coureurs de ce mal professionnel du siècle. Il convient pour cela d'identifier les tout premiers symptômes et de trouver de « vraies » solutions pour préserver ou restaurer le bien-être.

Autres addictions comportementales

Le burn-out, ce mot quelque peu barbare, cache une réalité douloureuse pour n’importe quel salarié. Bien qu’il apprécie se rendre sur son lieu de travail, l’employé se sent mal à son poste. Entre pression et fatigue, comment distinguer le simple stress d’une vraie dépression ? A quoi faut-il prêter attention ? Avant que soit tirée la sonnette d’alarme, il convient de se montrer attentif aux signes avant-coureurs pour prévenir plutôt que guérir.

Prendre des vacances

Maux de tête, douleurs au dos, irritabilité ou légère déprime sont les premiers symptômes d’un potentiel burn-out. En cause ? Une pression managériale trop importante, des objectifs inatteignables, du harcèlement ou bien du surmenage, ou au contraire trop peu de travail à accomplir (ce que l’on désigne par bore-out). Selon David Bernard, spécialiste du recrutement prédictif et ancien psychologue du travail, il convient d’être attentif à une trop grande implication du salarié. « S’il ne prend pas de vacances ou s’il envoie des mails la nuit, c’est que quelque chose ne va pas. » Il commence à sombrer lorsque la mission qui lui est confiée est perçue comme un stress et non plus comme un challenge. « C’est quand cette différence perdure qu’il fait un burn-out. »