Aucun traitement médicamenteux n’a pour le moment eu d’effets sur les acheteurs compulsifs. On peut proposer un traitement antidépresseur.

Le traitement pharmacologique

Différentes études montrent que des médicaments utilisés pour les dépendances aux substances psychoactives peuvent aussi être efficaces dans le traitement des addictions sans produit. Ils ont été testé avec succès pour soigner l’envie impérieuse de jouer chez les joueurs de hasard et d’argent pathologiques. Ils peuvent aussi traiter l’impulsivité de l’acheteur compulsif.

Les psychothérapies

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut avoir des résultats prometteurs. Le psychothérapeute va travailler avec le patient sur le fait que l’acheteur maintient son comportement malgré les souffrances qu’il engendre. Il va définir avec son patient des stratégies pour qu’il diminue les achats en lui demandant, par exemple, de tenir un journal dans lequel, il va relater ce qui se passe, décrire ses émotions, ce qui déclenche le comportement… Tout cela va aider le patient à repérer les moments où il va être fragilisé.

Le groupe d’entraide

Il existe en France un groupe d’entraide : « Les débiteurs anonymes (DA) » (http://debiteursanonymes.org/) qui propose un « programme de rétablissement » en 12 étapes sur le modèle des Alcooliques Anonymes.  Les objectifs du traitement sont axés sur l’arrêt ou la reprise de contrôle du comportement.

Rétablir sa situation financière

Si l’acheteur est très endetté, il aura la possibilité de saisir la Commission de surendettement en y déposant un dossier.

Il existe, dans le droit français des mesures de protection pour l’acheteur ou sa famille : la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle. Il faut que le patient soit d’accord pour accepter une mesure contraignante sur le plan financier. La mesure sera le plus souvent transitoire.