La pause d’alcool en janvier adoptée par les Français·e·s !

Si le gouvernement est dans le déni, les Françaises et les Français ont elles et eux bien compris l’intérêt du Dry January – Défi De Janvier ! Avec, cette année, plus de 5 millions de participant·e·s estimé·e·s et des partenaires de plus en plus nombreux, cette campagne de santé publique inédite est définitivement installée dans les habitudes et ne demande qu’à convaincre encore plus de monde dans les années qui viennent.

Alcool

Paris, le 1er février 2024

Pour sa cinquième édition, le Défi De Janvier – Dry January s’est définitivement installé dans les habitudes de millions de Françaises et de Français.

Selon un sondage Panel Selvitys* , 5,1 millions de personnes ont participé au Dry January – Défi De Janvier cette année et de plus en plus des personnes s’inscrivent sur dryjanuary.fr (près de 28 000 personnes, une augmentation de 75 % par rapport à 2023). Les relais se multiplient dans les médias et les réseaux sociaux. De nombreuses boissons alternatives sans alcool émergent dans les bars et les magasins, de nouvelles collectivités et associations soutiennent la campagne… La société française semble avoir bien compris le sens et l’intérêt de cette pause d’alcool et seul l’État semble encore et toujours passer à côté.

Un nouveau rapport avec l’alcool

Si le Défi De Janvier – Dry January s’arrête ce 1 er février pour ses participant·e·s, c’est pour elles et eux le début d’un nouveau rapport avec l’alcool : les études montrent en effet qu’une majorité des participant·e·s retrouvent leur liberté de choix et continuent de boire moins souvent et en moindre quantité même plusieurs mois après janvier !

Cette année et pour la première fois en France, l’étude « JANOVER » co-portée avec l’université de Lyon permettra d’évaluer l’impact concret du Dry January – Défi De Janvier à moyen et à long terme sur ses participant·e·s. En quelques jours, celle-ci a déjà pu obtenir près de 5 000 inclusions : les résultats sont attendus courant 2024.

Une campagne collective et dynamique

Ce succès du Dry January – Défi De Janvier, c’est la réussite d’une approche positive et innovante en prévention mais aussi d’une démarche collective inédite pour une campagne de santé publique en France : sans le soutien de l’État mais avec les contributions d’associations, fédérations, sociétés savantes, groupements de patients, collectivités, mutuelles et services hospitaliers. C’est cette diversité d’acteurs, l’information et les messages motivationnels qui permettent chaque année de toucher de plus en plus de personnes qui, à leur tour, deviennent les meilleures ambassadrices du Défi De Janvier – Dry January. Une puissante dynamique collective qui ne manquera pas de s’amplifier encore dans les années à venir !

Les organisations investies dans le Dry January – Défi De Janvier

Addict’AIDE, Addictions France, Addictolib, AIDES, AINF (Améliorer les conditions de travail et de vie), AFEF (Société française d’hépatologie), AJPJA (Association des jeunes psychiatres et des jeunes), ANGH (Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux), Association Avenir Santé, Association APTITUD, Camerup, CIDJ, CoP’MA (Collectif Proches de malades alcooliques), ELSA France, FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), Fédération Addiction, Fédération Entraid’Addict, FFA (Fédération française d’addictologie), FNAS (Fédération nationale des amis de la santé), France Assos Santé, FPEA (France patients experts addictions), GESD (Groupe d’entraide soutien dépendances), L630, La Ligue contre le cancer, La santé de la famille, Le lien, Réseau d’addictologie Sud-Isère, Réseau NACRe (Nutrition activité physique cancer recherche), RESPADD, SALCA (Structure d’accueil et de lutte contre les addictions), Santé mentale France, SFA (Société française d’alcoologie), SFSP (Société française de santé publique), SNFGE (Société nationale française de gastro-entérologie), SOS Addictions, Unis-Cité, UNAFO (Union professionnelle du logement accompagné), UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie).

Les centres hospitaliers : AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), CHU de Brest.

Les assureurs et complémentaires mutualistes : Filieris – CANSSM (Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines), Groupe VYV, Harmonie Mutuelle, MACIF, MGEN, MNH (Mutuelle nationale des hospitaliers), Mutuelle Entrain. Les villes partenaires : Aix-en-Provence, Amiens, Brest, Grenoble, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse

*1 Sondage réalisé du 8 au 17 janvier 2024 par Panel Selvitys auprès d’un échantillon représentatif de 5 000 répondants en France métropolitaine.