Depuis l’apparition du néologisme workaholism dans les années 70, ce concept fascine autant qu’il interroge. Quand la plupart des chercheurs s’oriente vers la personnalité des individus pour expliquer cette addiction, d’autres soulignent que les nouveaux modèles de production et d’organisation du travail, visant une flexibilité accrue de la part des salariés, peuvent avoir un impact non négligeable sur ce comportement.
Cet article fait le point sur les conséquences pour le salarié et son entreprise. Il souligne l’absence de consensus dans la définition du workaholisme, ce qui complique la comparaison des résultats des recherches menées jusqu’à présent. Enfin, il est nécessaire de ne pas se focaliser sur l’individu, mais d’étudier l’organisation du travail pouvant favoriser le workaholisme.