SOCIETE / « La fête est finie » : une fiction sur les centre de désintoxication

Céleste, jeune toxicomane, est admise dans un centre de désintoxication. Elle fait la connaissance de Sihem, qui vient d’intégrer le centre en même temps qu’elle, une jeune femme très solitaire qui refuse de se mêler au reste du groupe.

Céleste, jeune toxicomane, est admise dans un centre de désintoxication. Elle fait la connaissance de Sihem, qui vient d’intégrer le centre en même temps qu’elle, une jeune femme très solitaire qui refuse de se mêler au reste du groupe. Peu à peu, Sihem et Céleste deviennent inséparables, au risque d’être montrées du doigt par les soignants qui y voient un obstacle à leur guérison. Après s’être échappé du centre en pleine nuit pour dévorer un kebab, les deux amies en seront définitivement exclues. Livrées à elles-mêmes dans une petite chambre, elles devront survivre et tenter par la seule force de leur volonté de ne pas replonger dans leurs anciennes addictions.

Premier long-métrage de Marie Garel-Weiss, La fête est finie documente par la fiction le quotidien d’un centre de désintoxication rythmé par des séances de thérapies de groupe qui deviendront vite bien trop étriquées pour accueillir la fougue désespérée des deux héroïnes. Si le film est porté par le charme et l’énergie de ses deux actrices (Clémence Boisnard et Zita Hanrot), il ne parvient pas à éviter les automatismes du cinéma dit naturaliste.

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