ECRAN / Une journée mondiale sans Facebook pour faire décrocher de son téléphone

À l'occasion de la journée mondiale sans Facebook, mercredi, franceinfo a rencontré un jeune Francilien qui a suivi un stage de désintoxication numérique, ou "digital detox".

Autres addictions comportementales

 

Il occupe une place importante, voire essentielle, dans la vie numérique de nombreuses personnes. Facebook compte 2,13 milliards d’utilisateurs à travers la planète, dont 33 millions en France. Mercredi 28 février, c’est la Journée mondiale sans Facebook. S’il est le plus grand au monde, le réseau social américain créé en 2004, n’est pas le seul à envoyer des notifications et des messages. Instagram (16,4 millions d’abonnés en France), Twitter (15,6 millions), WhatsApp (13,4 millions) ou encore Snapchat (12,2 millions) ont, eux aussi, envahi les smartphones. Ces réseaux sociaux réclament toute l’attention des utilisateurs au point, parfois, de créer des dépendances.

Cela a été le cas pour Malick, un jeune Francilien qui s’est rendu compte que Facebook et les autres prenaient beaucoup trop de place dans sa vie

29 ans, Malick est ce qu’on appelle un millennial. Il est né à l’ère du numérique. Comme la plupart des jeunes de cette génération, née entre 1980 et l’an 2000, il est présent sur plusieurs réseaux sociaux en même temps. « Je suis sur Facebook, Instagram et le plus important : WhatsApp », détaille ce cadre d’un grand groupe de l’agroalimentaire.

Mention spéciale pour son groupe d’amis sur WhatsApp extrêmement productif : « Toute la journée, je recevais des notifications parce qu’il y a tout le temps quelqu’un qui est connecté et qui discute, raconte Malick. C’est sympa mais, en fait, je pouvais passer la journée sur WhatsApp. »