Sur quoi travaillons nous : Notre activité de recherche a pour but de comprendre les bases physiopathologiques de l’addiction et plus précisément d’identifier les facteurs qui, chez certains sujets, sont responsables du passage d’un usage “non pathologique” de drogue à une pharmacodépendance. Nos résultats récents ont montré qu’il peut exister chez l’animal un comportement similaire à l’addiction humaine et, qu’à l’image de ce que l’on observe chez l’homme, il n’apparaît que chez un nombre restreint de sujets vulnérables. Cette vulnérabilité semble résulter d’une interaction entre le stress et des traits génotypiques spécifiques et elle pourrait, entre autres, dépendre de modifications transcriptionnelles induites par l’activation du récepteur aux glucocorticoïdes (GR), un des principaux facteurs de transcription activés par le stress.